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Mille et Une Nuits

Schahrazade et sa parole La figuration fictive d’une énonciation pour le plaisir par Carole Boidin

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Carole Boidin

Carole Boidin est ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégée de lettres classiques et docteur des lettres (doctorat sur L'invention du conte comme forme littéraire. Lectures croisées de l'Âne d'or et des Mille et une nuits dans leurs versions anciennes et leurs reprises à l'époque d'Antoine Galland). Maître de conférences à l’Université de Nanterre depuis septembre 2011, s'intéresse aux traditions narratives et poétiques des cultures anciennes et contemporaines (domaines gréco-romain, européen et arabe).
Elle est ancienne élève de l'ENS et agrégée. Membre du jury de l'agrégation externe de lettres modernes (2014-2016). Membre du jury de l'agrégation interne de lettres modernes depuis 2016...

e-mail : boidincarole@yahoo.fr

Cet article propose une approche des Mille et une nuits au moyen de la linguistique de la communication et des études de performance. Schahrazade, dont l’histoire sert de cadre au recueil, est caractérisée de façon diverse selon les versions manuscrites et ne sert parfois que d’instance énonciative minimale qui justifie dans la fiction la juxtaposition des récits. Pour comprendre les variations de ce dispositif, il convient de reconstituer les pratiques verbales auxquelles les manuscrits ont pu servir. C’est en fonction des effets recherchés par chacune de ces pratiques que Schahrazade est à chaque fois caractérisée et la façon dont elle prend la parole varie selon ce même principe.

Cette reconstitution implique de transformer l’étude des Mille et une nuits, en les considérant non pas seulement comme un oeuvre littéraire ou une tradition textuelle, mais aussi comme un support de performances variées.

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Conférence donnée par Carole Boidin, Université Paris 10 - 9 avril 2013

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